LA BASILIQUE EFFACÉE

La Compagnie A Ciel Ouvert les Justes Causes

De : Maurice Desmazures
Mise en scène : Emile Azzi
Scénographie : Long Ha
Costumes : Marianne Sentier
Distribution : Philippe Michel, Emile Azzi, Delphine André
Hermann Marchand ou Florian Gicquiaud
et Matthieu Rocher ou Romain Ferari


Tout est mystère au sein du monastère… Crime ou accident ? Une enquête au cœur d’une quête ! Lorsque toute notre vie nous avons œuvré pour ce moment et que tout s’écroule.

A Vézelay, au XIIème siècle, la Basilique vient d’être achevée, mais la Croix sommitale tombe au moment d’être posée, tuant un homme, et après ce mauvais présage, la Basilique est incendiée. Il ne reste que des ruines. Accident ou crime ? Colère de Dieu ou action humaine ? Le maître abbé hésite à trancher tandis que le vice abbé cherche le coupable. Gouverner avec fermeté, autorité, vouloir la perfection jusqu’à en oublier les êtres, le vice abbé a sa logique. Ne pas agir, laisser faire, laxisme et tolérance, le maître abbé la sienne. Une fissure se révèle à travers laquelle deux visions s’affrontent. Apparaît la femme du mort, troublante et mystérieuse. Elle accuse un certain Luc incarnant le peuple rebelle qui a soif de liberté. Le légat du Pape, venu pour la consécration de la Basilique à Marie Madeleine, devient l’arbitre de ce conflit.

A Ciel Ouvert les Justes Causes

La compagnie A Ciel Ouvert les Justes Causes a été fondée en 2010 par Emile Azzi. La création de spectacles vivants entre autres, engagés et porteurs d’un message universel est notre vocation. La tragédie occupe une place essentielle au sein de la compagnie car elle est l’histoire du monde, de l’homme, et de l’humanité. Le théâtre est ici un théâtre de création et d’incarnation. Le comédien engagé questionne le monde et se confronte à la réalité. La création de la compagnie répond à un appel, à une nécessité, à une mission culturelle, artistique et humaine, d’utilité publique et sociale à l’échelle locale, nationale et internationale en lien avec le public et toujours actuelle.

La quête existentielle, la mémoire, la lutte des justes causes, la guerre, l’exclusion, la perte d’identité, les racines, l’exil, le déracinement, l’enfance, la jeunesse, la mort, la vie, les relations humaines, la relation de l’homme avec la nature et avec le monde qui l’entoure sont au cœur de notre réflexion et sont l’essence de notre engagement.

Emile Azzi

Emile Azzi

Emile Azzi explore les champs des possibles et ouvre les horizons. Son travail met l’acteur au centre, dans un rapport universel et intemporelle où le théâtre est un engagement physique, total et où la poésie s’incarne et se déploie pleinement. Le monde est ici en jeu, les personnages sont en lutte face à la réalité d’un monde qui se meurt. Les forces naturelles et métaphysique interagissent. Le théâtre dramatique et la tragédie lui donne la matière d’un univers où la parole est essentielle, où le corps devient une matière de création. Ses mises en scène et la scénographie se matérialisent à travers deux mondes : le monde réaliste et le monde métaphysique grâce à l’utilisation de matières et d’éléments qu’il met en contrastes. L’espace scénique se transforme, change comme un puzzle devant le spectateur qui est au cœur d’une traversé, d’un voyage d’où il ressortira changé. Il travaille également sur le dépouillement et sur les rapports primitifs. A travers notamment ses mises en scène de Tête d’Or, L’Annonce faite à Marie, Partage de midi, L’Otage de Paul Claudel, Hamlet de William Shakespeare et Carnet de Voyage d’Ernesto Che Guevara il nous interpelle sur la place de l’homme dans la société, l’identité, le déracinement, l’exclusion, l’enfance, la jeunesse, la mort et le rapport de l’homme avec la nature et le monde sauvage…

Dans un monde de violence et de désolation la lutte reste un espoir. La guerre est partout, une guerre par les armes, une guerre par l’argent. L’art est une résistance, une force de lutte et de partage. La création est pour moi un engagement, ma mission pour changer le monde. Nous irons et nous jouerons jusqu’au bout du monde devant d’autres peuples, d’autres cultures, d’autres nations, pour partager, rencontrer, échanger, donner ce que nous avons de meilleur.

Emile Azzi